vendredi 19 novembre 2010

Dans la course aux performances des super-calculateurs, la Chine a vraisemblablement détrôné, jeudi 28 octobre, les Etats-Unis. Conçu par deux cents ingénieurs, le Tianhe-1A ("voix lactée") est un superordinateur hébergé au National Center for Supercomputing, dans la ville de Tianjin, dans le nord-est de la Chine.
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Le système a une capacité de 2,507 pétaflops par seconde, soit l'équivalent de 2,5 millions de milliards d'opérations par seconde. Jusqu'à présent, c'était le système Jaguar, du département de l'énergie américain, qui disposait de la plus grande puissance de calcul, avec 1,75 pétaflops par seconde.

Le supercalculateur Tianhe-1A peut être utilisé dans de nombreux domaines, de la météorologie, à la recherche médicale. Il dispose de microprocesseurs Intel, de processeurs graphiques Nvidia, et de nouveaux processeurs conçus par les ingénieurs chinois, baptisés "FeiTeng-1000".

Avec ce nouveau superodinateur, la Chine se place pour la première fois devant les Etats-Unis. Cette course à la puissance est d'ailleurs devenue une priorité nationale, avec le lancement d'un vaste plan pour les technologies innovantes lancé en 2006 par les autorités chinoises.



Dans le classement mondial des cinq cents ordinateurs les plus puissants paru au mois de juin, la Chine avait déjà beaucoup progressé au niveau mondial, plaçant une de ses machines en deuxième position. Mis au point dans le centre national de Shenzhen, dans le sud de la Chine, Nebulae est utilisé pour des calculs scientifiques et le séquençage de gènes.

En juin, la Chine compte vingt-quatre machines dans le top 500, dont deux aux dix premières places. Et, si les Etats-Unis ne sont plus en tête, ils étaient largement présents, avec deux cent quatre-vingt-deux systèmes. Ces machines utilisent majoritairement des systèmes d'exploitation Linux.

Le prochain classement doit être dévoilé au mois de novembre.

samedi 25 septembre 2010

Apparences trompeuses

Les apparences sont parfois trompeuses...., il s'agit de l'Afrique. Je suis bluffée.

vendredi 17 septembre 2010

mardi 14 septembre 2010

Ce que je comprends assez bien maintenant, c'est que vivre une vie entière en tentant de supporter ou de rendre supportable ses souvenirs d'enfance, cela ne va pas. Ça semble évident, mais tout en pensant à mes souvenirs, je n'avais pas l'impression de chercher à les rendre supportables. Donc, j'ignorais ce que je faisais. Maintenant, ça me semble plus clair.

dimanche 8 août 2010

Je me souviens très bien d'un jour, lointain, où nous avons cedé à notre passion pour les appartements et acheter le Particulier à Particulier. Je me demande même si ce n'est pas moi qui l'ai fait, et si je ne l'ai pas, joyeusement, ramené à ma mère. papa, en me voyant débarquer avec ça à la maison, de retour des courses, a du me dire : Ah, ça y est, on déménage.

Pourtant j'avais 19 ans et ça n'était pas à moi de décider.

Je me souviens que nous avions trouvé une annonce pour un hotel restuarant. Nous avions pris la voiture, et nous avions é´te le visiter. Mes rêves de campagne prenaient réalité. L'hotel avait l'air bien. En le regardant, on pouvait rêver. Aujourd'hui, je sais que c'était un rêve. Mais j'ai peur rétrospectivement en comprenant que nous aurions fort bien pu l'acheter. Personne dans la famille n'aurait été capable de le gérer. Mais mes parents étaient inconscients de leurs incompétences. Heureusement, se transformer en restuarateurs les faisaient un peu rêver, mais pas trop.

Dans la foulée, nous sommes allée dans la petite ville de C**. Nous nous sommes garés, je m'en souviens, sur une place qui se trouvait juste à l'extérieur de la vieille ville. Nous sommes rentrés en amrchant dans la vieille vielle, dont les petites rues étroites nous ont séduits. Les magasins semblaient tous jolis et plaisants. On aurait dit une ville de maison de poupée. Certains bâtiments étaient splendides. Une ou deux petites ruelles ont gagné notre coeur.

Et ma mère s'est laissé tenté. Nous avons visité deux apaprtements. A peine plus petits que celui où nous vivions à Paris, mais très hauts de plafond, très clairs, situés dans un vieux bâtiments superbes.

La décision a é´te prise, et j'y ai joué un rôle : nous partirions, nous déménagerions.

J'avais très envie de vivre en province, et la petite ville me paraissait si jolie ! Mais les choses se passèrent tout à fait autrement. Ma mère décida que je devais avoir ma chambre d'étudiante sur Paris. Et que je reviendrais les week end. Ce qui força la décision, c'est que mon père travaillait sur Paris. Lui aussi avait besoin d'un "pied-à-terre" parisien. En attendant qu'il trouve un travail à C**, il vivrait dans mon studio. Ma mère insista beaucoup sur la chance que j'avais d'être indépendante, alors que je passai en fait deux ans avec mon père. Dans son esprit, j'étais indépendante. Mon père était là, mais il ne tarderait pas à ne plus l'être. "Et tu sera - enfin ! - indépendante", disait-elle, comme si c'était une honte.

Je le fus deux ans plus tard. Mais en vivant sur Paris avec mon père, très discret, je découvris quelñque chose à quoi je n'aurais jamais pensé, et qui me devint essentiel : débarassée de ma mère et de ma soeur, je respirai. Et une fois qu'on a gouté à la liberté, une fois qu'on a respiré librement, il est difficile de se remettre volontairement sous le joug de névrosées odieuses. Mais ça, c'est seulement maintenant que je le comprends.

vendredi 16 juillet 2010

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

vendredi 2 juillet 2010

Il faut prendre de bonnes et fermes résolutions. L'introspection, c'est fini.

J'ai vu qu'Amel est comme moi, en pire - au fond. En pire car elle ne construit rien et se plaint constamment.

mardi 29 juin 2010

Aller se promener, c'est toujours bien. Il parait que la mqrche est l'un des meilleurs sports, à la portée de tous, sympas, facile. J'aime, perso.

mercredi 5 mai 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !